n°30 : Nominalisations

 

Présentation générale

par Reza Mir-Samii
Université du Maine – ERLILIM, et EA 1483-Paris III
Courriel : Reza.Mir-Samii@univ-lemans.fr

 

Fidèle à ses traditions, la revue Faits de Langues a choisi, dans cette livraison, de traiter d'un thème qui suscite de nombreux questionnements, tant au plan théorique que dans l'observation des réalités langagières : la nominalisation, ou mieux les différentes formes de Nominalisations.

On trouvera ici rassemblées des considérations soutenues par des théories différentes et par des faits relevés dans des langues appartenant aux familles typologiques les plus diverses.

La nominalisation est lieu de passage entre verbe et nom. Son statut dépend donc de la possibilité de différencier plus ou moins nettement ces deux classes dans une langue donnée. Quand la morphologie la marque nettement, le passage du verbe au nom peut emprunter à chacune de ces classes. Mais quand le verbe est invariable, ou que la distinction verbo-nominale est moins tranchée, faut-il penser que la nominalisation perde tout statut? Les avis sont partagés.

Pour Daniel Véronique, "l’indistinction entre 'noms' et 'verbes' est attestée dans tous les créoles français, elle est, cependant, relative. En effet, on ne saurait nier qu’il existe bien des verbes dans ces langues, même si les contours et les frontières de cette classe semblent flous et que la fonction prédicative est accessible à d’autres unités également" (p. 23). Il y aurait donc lieu de songer à la possibilité d’une nominalisation malgré l’indistinction morphologique relative entre verbe et nom. A l’inverse, pour Didier Bottineau, en basque, en raison même de la précarité de l’opposition, "la notion même de 'forme nominale' pourrait s’avérer un contresens partiel pour certaines formes du verbe" (p. 173).

La lecture des articles conduit toutefois à remettre en cause l’idée qu’une langue, quelles que soient ses propriétés typologiques, puisse faire une distinction complètement tranchée entre le verbe et le nom. Faut-il alors postuler des formes indifférenciées?

La question des nominalisations pose donc en amont celle de la définition des caractéristiques distinctives du nom, et de celles du verbe. Les propriétés catégorielles du verbe généralement retenues sont le temps, l’aspect, le mode, la voix, les relations actantielles et la modification adverbiale. Quant au nom, il est en général défini en terme de construction référentielle, ou de fonction syntaxique. Certains articles visent en outre à mettre en avant des tests ponctuels pour déterminer le caractère "verbal" ou "nominal" d’une forme.

Pour renvoyer à la morphologie du verbe nominalisé, on trouvera dans cette livraison les termes de formes "nominalisées", de formes "non finies", de formes "non tensées", ou de "masdar" emprunté aux grammairiens de l'arabe. S’agit-il d’une différence terminologique simplement due à des différences de traditions? Le lecteur en jugera. On se contentera de rappeler ici que la tradition latine retient pour le verbe l’opposition entre forme "non finie" (cf. infinitivum / infinitif) et forme "finie" (variable en fonction de la personne, du mode et du temps).

La portée d’une nominalisation constitue l’une des questions récurrentes des articles ici rassemblés. Plusieurs oppositions sont possibles. On peut opposer la nominalisation d’un terme (le verbe) à la nominalisation de la proposition (de l’énoncé) : disposent-elles des mêmes marqueurs? Fonctionnent-elles de la même manière? Mais on peut aussi contraster nominalisation morphologique (dérivation lexicale par affixation, par exemple) et nominalisation syntaxique (qui se marque alors par la seule position dans l’énoncé). Ou encore nominalisation en position d’argument d’un verbe et nominalisation en position de circonstant de phrase.

Reste la question de la fonction : à quoi sert la nominalisation? On pourrait penser qu’elle permet simplement de condenser l’information. Ce serait alors ce qui la rend si fréquente à l’écrit. Mais déjà à l’écrit, dans le registre du texte juridique ou scientifique, elle n’est pas neutre. Elle prend en effet une coloration particulière, comme le souligne son affinité avec le général déontique ou épistémique. Et surtout son existence avérée dans des langues à tradition orale invite à chercher d’autres fondements à ses emplois. Comme on le verra, il semble également que la nominalisation puisse jouer sur un plan modal : elle pourrait ainsi permettre de soustraire une assertion implicite à la responsabilité de celui qui l’énonce.

1. Opposition verbo-nominale : Conditions de la nominalisation

Les quatre articles qui ouvrent ce numéro (ceux de Suzy Platiel, de Daniel Véronique, de Daria Toussaint, et de Raffaele Simone et Anna Pompei) analysent les conditions requises pour qu’il y ait nominalisation dans les langues. Peut-on parler de nominalisation dans des langues qui ne présentent pas de distinction tranchée entre le verbe et le nom? Comment aborder cette distinction? Peut-on avoir des formes indifférenciées dans des langues qui présentent pourtant une distinction claire entre le verbe et le nom?

Ainsi, parmi les langues africaines, Suzy Platiel a choisi de présenter deux langues appartenant à deux familles linguistiques différentes : le san dans la famille mandé, où la morphologie est pratiquement inexistante et où il existe une distinction claire entre les radicaux nominaux et les radicaux verbaux avec lesquels on ne peut faire que deux noms, l’un pour exprimer l’agent, et l’autre pour "le résultat de l’action"; le peul, langue à classes de la famille ouest atlantique à morphologie au contraire extrêmement riche, et où, s’il existe une catégorie strictement nominale, marquée par les classificateurs, dans l’autre catégorie, qui n’est ni nominale ni verbale, les racines (qui expriment la notion) ne sont pas utilisables de façon indépendante. Pour entrer en discours, il faut leur ajouter les affixes qui en feront un nom ou un verbe. C’est cette souplesse dans l’utilisation des affixes et, surtout, leurs possibilités combinatoires qui vont permettre de démultiplier le nombre de noms (et de verbes) à partir d'une seule racine.

Dans les créoles français étudiés par Daniel Véronique, qui ne présentent aucune variation sur le verbe, un nom peut se trouver en emploi prédicatif, et un verbe dans une fonction nominale. Il existe toutefois, dans certaines variétés, une alternance entre deux formes pour le verbe, une forme longue et une forme brève; la question qui se pose alors est celle d’un recoupement avec l’opposition entre "formes finies" et "formes non finies" du verbe. L’examen attentif de la distribution de ces deux formes conduit à conclure que cette distinction n’existe cependant pas dans les créoles français.

Considérant qu’on ne saurait parler de suffixe de nominalisation dans une langue ne présentant pas d’opposition tranchée entre le verbe et le nom, Daria Toussaint s’intéresse au statut des morphèmes liés du chinois, et notamment à celui des formes en X–zi qu’elle propose de traiter comme un procédé de composition parmi d’autres.

Raffaele Simone et Anna Pompei, à partir de plusieurs langues (français, italien, grec ancien, latin, turc), formulent, quant à eux, l’hypothèse que les verbes et les noms ne forment pas deux classes de mots disjointes. Ils envisagent la possibilité d’un continuum entre le "pur" nominal (noms pleinement référentiels) et le "pur" verbal (verbes pleinement prédicatifs), le passage du verbe au nom et du nom au verbe se réalisant par un "gommage" progressif des propriétés distinctives de chacune des deux catégories. Un des points forts de cet article est de mettre en lumière l’existence d’un certain nombre de formes intermédiaires au statut incertain.

2. Théories générales sur la nominalisation

Les trois articles suivants proposent des approches théoriques de la nominalisation, en lien ou en opposition avec une tradition de description existante.

Marie-Luce Honeste, qui retient aussi l’idée d’un continuum entre les emplois verbaux et les emplois nominaux, s’appuie sur les analyses de G. Guillaume d’une part, et de R. Langacker d’autre part, pour proposer une définition des effets sémantiques de la nominalisation du verbe en français.

Jean Winand analyse, pour sa part, les différentes distributions des formes du verbe en égyptien ancien, qui sont susceptibles d'avoir des emplois prédicatifs, mais qui se trouvent aussi dans des fonctions nominales. S’élevant contre la "Théorie Standard" (TS) développée par les égyptologues dans les années 1970 à la suite de H. Polotsky, qui vise à chasser toute fonction prédicative de la classe verbale, l’auteur rappelle qu’il existait en égyptien ancien plusieurs types de translation sans modification morphologique, ce qui pour lui justifie le fait qu’une forme verbale puisse être utilisée, telle quelle, dans des fonctions très variées.

Quant à Isabelle Klock-Fontanille, elle s’intéresse au cas des substantifs verbaux du hittite (infinitif, supin, gérondif), qui permettent de saisir certaines interférences de fonction entre la classe nominale et la classe verbale. Ces substantifs verbaux ont été diversement catégorisés par les grammairiens anciens, du fait, entre autres, de l’invariabilité de l’infinitif et de la présence de désinences casuelles au gérondif.

3. Différents formats de la nominalisation

Six contributions ont été ensuite regroupées (Claire Moyse-Faurie pour les langues océaniennes, Reza Mir-Samii et Pollet Samvelian pour le persan, Juhani Härmä pour le finnois, Elena Soare et Alexandru Mardal pour le roumain, Gilles Authier pour le kzir caucasien, Didier Bottineau pour le basque), du fait qu’elles s’intéressent plus précisément aux différents formats de la nominalisation dans les langues, en rapport avec leur fonctionnement dans la langue étudiée.

Certains de ces articles soulignent les différents formats existant dans la langue (Gilles Authier pour le kzir caucasien), d’autres proposent une comparaison entre ces différents formats (Soare et Mardal pour le roumain), ou entre différents types de langues (Claire Moyse-Faurie), d’autres encore s’appuient sur un format spécifique.

Pour Claire Moyse-Faurie, la confrontation de deux familles de langues océaniennes permet de mettre en lumière des faits très différents. Dans les langues kanak de Nouvelle-Calédonie, si tout lexème a le pouvoir d’être employé comme prédicat doté de marques aspectuelles et temporelles, les verbes pour leur part ne peuvent fonctionner en emploi nominal que s’ils reçoivent un préfixe qui les oriente sémantiquement (lieu, manière, résultat, instrument ou contenu). Dans les langues polynésiennes, en revanche, les lexèmes ne sont pas morphologiquement différenciés. L’appartenance à la classe nominale est marquée par l’adjonction d’un article au singulier. Les possibilités dérivationnelles sont cependant, et paradoxalement, multiples et productives. D’où la question qui subsiste : à quoi servent donc ces formes dérivées?

Reza Mir-Samii et Pollet Samvelian s’intéressent au statut de la forme "pleine" de l’infinitif en persan, qui présente deux emplois distincts. Dans l’un de ces emplois, l’infinitif ne se différencie pas des autres formes du verbe. Dans l’autre emploi, en revanche, il a un statut mixte, présentant à la fois des propriétés du verbe (complémentation, négation, modificateur adverbial) et du nom (positions syntaxiques et affixes propres au nom). Le recours à la théorie formelle HPSG fournit un processus explicatif pour les deux distributions de la forme pleine de l’infinitif en persan.

Elena Soare et Alexandru Mardale, pour leur part, se penchent sur le roumain qui comporte deux formes nominalisées du verbe distinctes, la nominalisation de l’infinitif (avec le suffixe -re suivi du déterminant défini au féminin) et la nominalisation du supin (directement sur le thème verbal, sans suffixe, avec le déterminant défini neutre postposé), qui ont des propriétés et des distributions complémentaires, aussi bien dans leur emploi nominal que dans leur emploi verbal. Retenant pour cadre théorique la Morphologie Distribuée de Marantz (1997), elles soulignent les différences syntaxiques et sémantiques de ces deux formes de nominalisation : le supin, directement formé sur le thème verbal, garde des propriétés du verbe (détermination adverbiale et catégorie de l’aspect), alors que l’infinitif, dérivé par suffixation, présente les propriétés du nom.

Concernant le finnois, Juhani Härmä explique que, sur les cinq formes d’infinitifs retenues par la tradition grammaticale sur le finnois, seuls deux types sont productifs pour nominaliser des groupes verbaux et leur permettre de fonctionner dans des positions nominales. Parallèlement à la diversité morphologique et syntaxique des formes d’infinitif en finnois, il existe des formes régulières de nominalisation par dérivation déverbale, permettant de construire des noms d’action et des noms d’agent.

Pour traiter de la nominalisation en basque, Didier Bottineau rappelle un certain nombre de propriétés distinctives de cette langue (agglutinante, ergative, à verbe final, dans laquelle le verbe final porte, outre temps, aspect et mode, des marques rappelant le statut des actants dans la phrase). Il s’interroge sur le statut des formes nominalisées marquées par une postposition : sont-elles des unités lexicales à part entière, ou gardent-elles leur statut de proposition en tant que constituant du discours? Si une proposition est prise pour segment nominal d’un SN enchâssant, c’est son dernier constituant lexical, le verbe, qui reçoit les postpositions constitutives de la phrase (détermination, nombre, cas), et notamment l’ensemble des marques casuelles des actants. Il y a donc une difficulté, pour le basque, de parler de forme nominale du verbe : ce sont plutôt des formes nominales de propositions régies par le verbe, le verbe gardant toutes ses propriétés verbales et acquérant en plus des propriétés nominales qui permettent son enchâssement dans une proposition supérieure.

A propos du kriz, langue caucasique de l’est parlée en Azerbaïdjan, Gilles Authier prend en considération une double opposition : 1) nominalisation au niveau d’un terme (par dérivation lexicale) vs nominalisation au niveau de l’énoncé, 2) nominalisation pour exprimer "le fait de faire" vs nominalisation pour signifier la "chose faite". D’une forme participiale "équivalente" à une relative (qui traduit la "chose faite") sont dérivés des noms verbaux (traduisant le "fait de faire"), les masdars, qui gardent les propriétés du verbe, dans la mesure où ils conservent le marquage casuel des dépendants, mais qui reçoivent aussi certaines des marques casuelles du nom, ce qui leur permet de fonctionner à l’instar des complétives nominales ou des circonstancielles adverbiales.

4. Nominalisation dans la mise en discours

La question du fonctionnement en discours des formes nominalisées, présente dans plusieurs autres contributions, est plus explicitement abordée dans les trois articles de In-Bong Chang, d’Akira Terada et de Danh Thanh Do-Hurinville. Ces articles dégagent des contraintes d’un autre ordre, liées à l’énonciation, à la nature de la prise en charge par l’énonciateur, et à l’organisation thématique du discours. On peut en effet considérer la nominalisation comme une forme de désengagement, comme la mise en place d’un préconstruit, que le contenu propositionnel ait valeur d’actant (acte de faire, agent du faire, ou chose faite) ou de circonstant destiné à modaliser le fait principal (manière de faire).

In-Bong Chang retient deux suffixes du coréen -ki et –(eu)n qui jouent le rôle de nominalisateurs, à partir d’un radical de verbe ou d’une proposition. Les noms dérivés à partir de ces deux suffixes présentent des propriétés distinctes en ce qui concerne l’aspect et la prise en charge par l’énonciateur. Avec –(eu)n ils indiquent que le fait est accompli et que l’énonciateur présuppose la vérité de la proposition nominalisée, alors qu’avec –ki ils marquent l’inaccompli et le désengagement de l’énonciateur.

Akira Terada s’attache plus particulièrement à la nominalisation des propositions en japonais à l’aide du nominalisateur no. Il considère que la nominalisation avec no a pour effet de soustraire l’énoncé à la validation, qu’il s’agisse de l’enchâssement d’une proposition dans une autre, ou d’une phrase exclamative qui présente un fait comme une évidence incontournable.

Le vietnamien, étudié par Danh Thanh Do-Hurinville, est une langue où la distinction verbo-nominale est faible et ne relève pas de la morphologie, mais où il existe cependant des lexèmes considérés sémantiquement comme des verbes, et d’autres comme des noms. L’auteur examine quatre possibilités de nominalisation des formes verbales. La première est obtenue par l’adjonction d’un nom classifiant approprié. Dans les trois autres cas, les différents marqueurs ont pour effet de conférer une valeur de thème au constituant, soit en début d’énoncé (-khi...), soit à l’articulation du thème et du rhème (-mâ / -ndy).

5. Autour de l'aspect

Reste la question de l’aspect, évoquée dans la quasi totalité des articles, qu’on peut considérer comme un point central dans la discussion des effets sémantiques de la nominalisation. Quatre études s’y rattachent plus particulièrement : celle de Jean-Michel Fortis à propos du tagalog, d’Elisabetta Jezek à propos de l’italien, de Risnowati Martin et Philippe Grangé à propos de l’indonésien, de Richard Huyghe et Rafael Marín à propos du français et de l’espagnol. Elles mettent en lumière la tension qui existe entre les linguistes qui posent un héritage aspectuel et ceux qui pensent que ce n’est pas le cas. Y a-t-il ou non héritage aspectuel? L’aspect suffit-il à lui seul à épuiser les propriétés des nominalisations?

Jean-Michel Fortis étudie les propriétés du gérondif en tagalog et ce qui régit son alternance avec les noms-bases et les infinitifs. Comme le verbe dont il est issu, le gérondif en -pag présente une opposition aspectuelle (non-accompli vs accompli) et des marques de modalités; il se caractérise toutefois par l’absence de marque de voix.

Risnowati Martin et Philippe Grangé s’intéressent explicitement à l’aspect dans les nominalisations en indonésien. L’indonésien se caractérise par une large palette d’affixes dérivationnels. Du fait du non-marquage de l’aspect sur le verbe, ce sont les affixes qui informent sur le type de procès (non borné / borné à gauche / borné à gauche et à droite) et sur le mode de fonctionnement du nom verbal (compact / dense / discret).

Elisabetta Jezek élargit la question à la polysémie des nominaux événementiels en relation avec un verbe dans le lexique en italien. Elle propose un inventaire de onze types sémantiques dénotant la manière selon laquelle le procès se déroule, dont certains relèvent explicitement de la catégorie de l’aspect (états, événements, processus, intervalle…).

Pour finir, Richard Huyghe et Rafael Marín consacrent leur article aux propriétés aspectuelles et référentielles des noms déverbaux en français et en espagnol. Ils constatent que l’héritage aspectuel du verbe, en termes de dynamicité, de délimitation temporelle et de ponctualité, ne se retrouve pas dans tous les déverbaux, notamment dans ceux qui reçoivent une interprétation résultative, agentive ou instrumentale.

 

Ce numéro met donc en lumière la complexité des phénomènes de nominalisation, la diversité des marques, la variété des niveaux d’incidence des nominalisations (mot / constituant / proposition / énoncé). Il permet également de souligner le caractère central d’un grand nombre de problèmes soulevés, qui recoupent la définition des catégories (N, V…), les effets de passage de l’une à l’autre, l’idée d’un continuum du verbe vers le nom et du nom vers le verbe, l’aspect… Ce numéro sur les Nominalisations se présente ainsi plutôt comme un début que comme un achèvement. Les réflexions développées dans les articles pour illustrer les nominalisations dépassent en effet amplement cette question, en élargissant le débat aux critères définitoires du verbe et du nom, au statut sémantique des dérivations, aux différents modes de construction de la phrase…

 

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J’adresse mes vifs et chaleureux remerciements à Mary-Annick Morel, Laurent Danon-Boileau, Irène Tamba, Suzy Platiel et Catherine Chauvin pour leur soutien et leur participation active dans l'élaboration de ce numéro. Je remercie également les membres des comités de rédaction et de lecture pour leur concours, et tout particulièrement Philippe Bourdin, Denis Creissels, Claude Hagège, Alain Lemaréchal, Amina Mettouchi et Georges Rebuschi.

 

 

 

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